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tes. Ils marchent lentement, le long de la fosse, portant de lourdes
chapes de plomb dorées à l'extérieur.
220
On prétendait que l'empereur Frédéric II punissait les coupa-
bles de lèse-majesté en les faisant envelopper dans une grosse feuille
de plomb. On les mettait ensuite au feu, dans une chaudière, jusqu'à
238
ce que le plomb fondu emportât par morceaux la chair du coupable. Il
s'agit probablement d'une simple calomnie.
221
Les Frères Joyeux appartenaient à l'Ordre de la Glorieuse
Vierge Marie, fondé à Bologne en 1261, qui avait pour but la protec-
tion des faibles contre les puissants et la pacification des discordes
civiles. On les appelait communément Joyeux ou Chapons du Christ, à
cause de l'esprit je jouissance qui s'introduisit bientôt dans cet ordre.
Catalano dei Malavolti (1210-1285), d'une famille guelfe de Bologne,
et Loderingo degli Andalô (12107-1293), d'une famille gibeline de la
même ville, furent ensemble podestats de Florence, pendant la trêve
entre Guelfes et Gibelins (1266-1267). Ils furent accusés de partialité,
et les troubles ne firent qu'augmenter pendant leur gouvernement.
222
C'est à Gardingo, quartier central de Florence, que se trouvait
la maison des Uberti, démolie après le départ des Frères Joyeux, par
les Guelfes qui éliminèrent tout à fait les Gibelins de Florence ; cf.
note 93
223
Le grand prêtre des juifs, Caïphe, qui conseilla la mort du
Christ. Son beau-père, Anne, avait été le juge qui avait prononcé la
sentence.
224
La surprise dont témoigne Virgile n'est pas facile à expliquer.
Certains commentateurs pensent que c'est parce qu'il n'avait pas vu
les deux damnés, lors du premier voyage auquel l'avait obligé Erichto ;
mais les condamnés qu'il voit pour la première fois sont trop nom-
breux, pour que cette explication soit possible. D'autres (Della Gio-
vanna) croient que c'est parce que le supplice de la croix est le seul
genre de supplice qui ait été ajouté à ceux qu'il connaissait déjà. On
remarquera que c'est la première fois que Virgile se laisse surprendre
par une situation. Plus loin il est dit qu'il s'éloigne avec une certaine
inquiétude et l'on ne voit pas que celle-ci soit justifiée par ce qui
suit.
225
Au chant XX, 111, Malequeue avait expliqué à Virgile que le
seul pont qu'il avait suivi jusqu'alors, pour traverser les fosses de la
première à la cinquième, s'était effondré ; mais qu'il y en avait d'au-
tres plus loin, en état de servir. Maintenant, le Frère Joyeux lui fait
comprendre que tous les ponts du sixième cercle sont effondrés : le
diable avait donc menti.
226
Le Verseau préside du 21 janvier au 21 février. Il signale pour
nous le milieu de l'hiver. Il n'en était pas de même pour Dante et pour
239
ses contemporains : à cause du décalage produit entre le calendrier et
les saisons par l'approximation de 13 minutes par an, introduite par le
calendrier de Jules-César (cf. Paradis, XXVII, 142), février se trouvait
alors bien plus près de l'équinoxe de printemps qu'il ne l'est mainte-
nant. C'est ce qui explique que Dante ne parle pas d'hiver, mais d'une
saison plus clémente, entre l'hiver et le printemps. Les commenta-
teurs modernes ne semblent pas l'avoir compris ainsi.
227
Après avoir escaladé le talus qui marque la limite entre la
sixième et la septième fosse, les deux poètes découvrent, en haut de ce
talus, la continuation de la jetée qui se dirige vers le puits central, et
dont la partie correspondant à la sixième fosse s'était effondrée.
228
Les deux poètes traversent entièrement la septième fosse,
avant de la visiter ; en sorte qu'ils arrivent, sur la jetée, au point où
elle enjambe le talus de séparation entre la septième et la huitième
fosse. C'est là qu'ils s'arrêtent, pour descendre ce talus, sur la pente
qui les ramène au fond de la septième fosse. Celle-ci est occupée par
les voleurs, qui vivent mêlés à des serpents, soumis à des tortures et à
des transformations diverses.
229
Les noms de ces serpents sont pris de Lucain, Phar-sale, IX,
708-721.
230
L'héliotrope est une pierre précieuse verte, à peu près pareille
à l'émeraude ; on croyait au Moyen Age qu'elle guérissait le venin des
serpents et qu'elle rendait invisible.
231
La construction de ces vers est remarquable par sa correspon-
dance avec la description du Lévrier dont le poète attend le salut de
l'Italie (Enfer, I, 103-105). Ce parallélisme n'est peut-être pas l'effet
d'un simple hasard.
232
Vanni Fucci, fils de Fuccio dei Lazzeri, de Pistoia, vola vers
1293, en compagnie de Vanni della Mona, notaire, et de Vanni Mi-
ronne, le trésor de la chapelle de Saint-Jacques, dans le dôme de sa
ville. Plusieurs accusés furent torturés inutilement, l'un d'eux allait
être pendu, lorsque Vanni della Monna confessa son crime et indiqua
ses complices. Il fut pendu, en 1296 ; mais Vanni Fucci avait déjà pris
la fuite. Cf. Peleo Bacci, Dante e Vanni Fucci, secondo una tradizïone
ignota, Pistoia 1892. Dante semble l'avoir connu personnellement.
233
Dante avait beau jeu en prêtant cette prophétie à Vanni Fucci,
car tous les faits indiqués ici s'étaient produits entre 1300, date pré-
240
sumée du voyage infernal, et la composition du poème. Cela vient à
dire que Pistoia chassera les Noirs, ce qu'elle fit en mai 1301, avec
l'aide des Blancs qui dominaient à Florence. Florence changera de
maître : allusion au retour de Corso Donati, chef des Noirs, ramené
par Charles de Valois, à la Toussaint de 1301. La tempête qui jaillit du
val de Magra, dans la Lunigiane, semble être le marquis Moroello Ma-
laspina, chef des Lucquois et principal appui des Noirs de Florence ; le
Champ Picène a été identifié par Dante, d'une manière erronée, avec
Pistoia ; cette ville tomba, en effet, entre les mains des Lucquois et des
Noirs florentins, en 1305-1306, ce qui signifia une des Noirs amère
défaite pour les Blancs en général, et pour Dante en particulier : de là
l'esprit de vengeance qui dicte la prophétie de Vanni Fucci.
234
Geste obscène qui consiste à serrer le poing en introduisant le
pouce entre l'index et le médius.
235
Capanée, dont il a été question au chant XIV, 63-72.
236
Cacus, fils de Vulcain ; il avait été tué par Hercule, parce qu'il
avait volé son bétail. C'est Dante qui en fait un centaure, car l'Antiqui-
té le voyait comme un homme monstrueux, satyre à moitié. Son passé
de voleur fait qu'il est à sa place ici ; mais on ne sait pourquoi le poète
lui imposa cette métamorphose, qui l'aurait dû placer avec les autres
centaures, au septième cercle (chant XII).
237
Ce sont des Florentins : Agnolo Brunelleschi, d'une famille
distinguée, mais soupçonné de s'être approprié les deniers publics ;
Buoso Donati (selon d'autres commentateurs, Buoso degli Abati),
dont l'identité n'a pas été bien établie ; et Puccio Sciancato, de la fa-
mille des Galigaï. Les transformations qui suivent, et dont le poète
parle avant d'avoir individualisé ses personnages, sont difficiles à
comprendre, si l'on ne tient pas compte des noms des trois.
Agnolo se métamorphosera en serpent, échangeant son être pre-
mier avec Cianfa Donati ; et ensuite c'est Buoso qui devient serpent,
par voie d'échange avec Francesco Cavalcanti.
238
Cianfa Donati, qui de serpent deviendra homme, était mort
avant 1289. Il appartenait à la famille de Gemma nonati, la femme de
Dante, et paraît avoir joui d'une belle réputation de larron.
239
Ces deux Romains, qui appartenaient à l'armée de Caton,
moururent par suite des morsures des serpents, dans le désert de Li-
bye ; c'est du moins ce que rapporte Lucain, dans sa Pharsale, chant
IX. Il est question de Cadmus changé en serpent et d'Aréthuse trans-
241
formée en fontaine dans les Métamorphoses d'Ovide, aux chants IV,
563-603, et V, 572-661.
240
À Puccio Sciancato, le seul des trois qui ne souffre aucune mé-
tamorphose.
241
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